Dans le paysage parisien, le Palais Garnier est d’abord une façade qui dissimule ce que j’aimerais précisément essayer de rendre visible : la complexité des machineries et des structures qui président au fonctionnement complexe de l’édifice.
C’est en 2015 que je commence mes premières photographies du Palais Garnier grâce à une autorisation me permettant en tant qu’artiste d’avoir accès à certains espaces de l’Opéra afin de pouvoir réaliser l’ensemble de mon projet.
Celui-ci est de m’intéresser à cet édifice dans sa fonctionnalité et d’établir une dialectique entre ce qui est visible à la surface et cette dimension, souterraine, enfouie, invisible. Entrer dans le Palais Garnier, c’est pour moi explorer les conditions techniques de possibilités que le spectateur fasciné par le faste des décors ou des représentations n’imagine pas.
Dans ce projet, mes photographies et mes vidéos pour leur mise en mouvement me permettront ainsi d’essayer de toucher à cette énigme.
